Le 18 septembre 2025, Paris a ordonné l’expulsion de deux diplomates maliens accusés d’« espionnage », leur laissant 48 heures pour quitter le territoire. Dans le même temps, la coopération antiterroriste entre les deux pays a été suspendue.
Jusqu’ici, malgré la rupture politique, les services de renseignement français et maliens maintenaient un canal d’échange opérationnel. Sa fermeture met un terme à l’un des derniers vecteurs de dialogue encore existants.
Cette décision fait suite à l’arrestation à Bamako, un mois plus tôt, d’un diplomate français accusé d’espionnage et de participation à une « tentative de déstabilisation de la Transition ».
L’expulsion des diplomates maliens consacre une nouvelle étape dans la dégradation des relations bilatérales.
La suspension de la coopération prive Bamako d’un accès direct aux capacités de surveillance françaises au Sahel, accentuant son isolement et renforçant sa dépendance vis-à-vis de partenaires alternatifs, au premier rang desquels la Russie.