À quelques semaines du scrutin, l’opposition tente de s’unir face au Président sortant Paul Biya, mais les divisions demeurent fortes.
L’« Union pour le Changement » et le « Groupe de Douala », portés par Anicet Ekane, ont annoncé un meeting le 13 septembre pour désigner un candidat consensuel.
Toutefois, Maurice Kamto, Bello Bouba et Jean-Michel Nintcheu s’en sont désolidarisés, révélant les difficultés de coordination.
Parallèlement, d’autres tractations traduisent une volonté de rapprochement. Issa Tchiroma et Bello Bouba, anciens alliés du régime, explorent une alliance fondée sur leur ancrage dans le Grand Nord.
De son côté, le MRC de Kamto, dont le leader est inéligible, s’est dit ouvert à une coalition avec au moins deux grands partis, après avoir rencontré des représentants de l’UNDP.
Ainsi, malgré les rivalités personnelles et les fractures historiques, l’idée d’une candidature commune demeure.
Si elle devait aboutir, une telle alliance pourrait modifier l’équilibre d’un scrutin jusqu’là perçu comme favorable au Président sortant.