Écarté de la course par le Conseil constitutionnel, Maurice Kamto (MRC/APC) a annoncé le 26 septembre qu’il ne soutiendrait aucun des 11 candidats de l’opposition à la présidentielle du 12 octobre 2025.
Après avoir échoué à fédérer une coalition, notamment avec des figures du Grand Nord, Kamto préfère laisser ses électeurs voter « en leur âme et conscience ». Une manière de se démarquer des rivalités internes et d’éviter de prêter son poids politique à un rival.
Ce choix lui permet de préserver son statut de principal opposant à Paul Biya et de conserver une position neutre et ouverte dans la perspective de l’après-Biya.
Mais il comporte des risques immédiats : démobilisation de sa base et isolement vis-à-vis des autres leaders.
Une posture calculée, tournée vers l’après-Biya, mais dont le coût immédiat pourrait être lourd pour l’opposition.