Le 1er juillet 2025, le GSIM (Groupe pour le Soutien à l’Islam et aux Musulmans – affilié à Al-Qaïda) a revendiqué une série d’attaques coordonnées dans la région de Kayes (Mali), ciblant notamment Diboli, localité située à seulement 1,5 km de la frontière sénégalaise. Cette offensive marque une poussée stratégique vers l’Ouest, à la jonction du Mali, du Sénégal et de la Mauritanie.
Face à ce risque d’extension de la menace, les autorités sénégalaises ont renforcé leur dispositif sécuritaire, déployant notamment les unités GARSI dans les zones frontalières. Des patrouilles supplémentaires et un contrôle accru des axes routiers ont été mis en place. En parallèle, les transporteurs routiers ont suspendu les liaisons vers le Mali, invoquant des risques majeurs pour la sécurité des trajets.
Dans ce contexte, le repositionnement stratégique du tandem Diomaye-Sonko, favorable à une coopération sécuritaire avec les États du Sahel, pourrait exposer le Sénégal à des représailles du JNIM, désormais en alerte face à tout alignement perçu comme hostile.